« Matrimoine » à Bordeaux : la gauche woke divise, l’unité trinque

En tant que candidate à la mairie de Bordeaux, je ne peux tolérer que notre ville, riche d’un patrimoine millénaire, soit défigurée par les lubies idéologiques de Pierre Hurmic.
Pour la 5e année consécutive, les Journées européennes du patrimoine 2025, sont affublées de ce « matrimoine » woke, une invention pour soi-disant visibiliser les femmes.
Depuis 2021, Pierre Hurmic, apôtre du wokisme, segmente notre héritage commun en tranches genrées : patrimoine pour les « pères », matrimoine pour les « mères » ?

Avec ses visites au Musée des Beaux-Arts et ses hommages à la loi Veil, il transforme une fête unitaire en tribunal identitaire.
Résultat ? Une ségrégation culturelle qui fracture au lieu d’unir.
Le patrimoine, par définition, englobe TOUS les héritages : hommes, femmes, (et même Laïka, la chienne spatiale de 1957 qui n’a pas réclamé un « canino-imoine » pour marquer l’histoire !)
Preuve en main, cette obsession du « matrimoine » est une marotte de la gauche fétichiste des cases :
• Paris (Anne Hidalgo, PS) : La socialiste célèbre les 10 ans du matrimoine avec un focus sur l’architecte Renée Gailhoustet, cloisonnant l’héritage commun.
• Rennes (Nathalie Appéré, PS) : Depuis 2022, visites « matrimoine » à gogo – la gauche divise sous couvert d’équité.
• Nantes (Johanna Rolland, PS) : 274 événements en 2025, dont des ateliers Wikipédia sur les femmes architectes. La culture devient tribune woke.
• Saint-Denis (Mathieu Hanotin, PS) : Musées et hommages genrés, toujours cette manie de segmenter.
• Saumur (Jackie Goulet, divers gauche) : Quatrième année de matrimoine, même les « modérés » s’y plient.

Le langage inclusif, comme le « matrimoine », promet l’inclusion mais accouche d’une bouillie identitaire. En découpant l’héritage en cases genrées, il fracture l’unité qu’il prétend défendre.
Si on suit ce délire, à quand un transimoine pour les trans, un iel-imoine pour les non-binaires ?
Bientôt 47 patrimoines (avec chaque lettre de l’alphabet identitaire woke qui s'étoffe de jours en jours ?) ?
Plus rien de commun, juste un éclatement absurde.
C’est l’inverse de l’inclusivité : un charabia illisible qui ghettoïse la culture.
Et non, ce n’est pas pour contrer un « patriarcat linguistique » !
La règle du « masculin l’emporte », fixée par Vaugelas en 1647, n’est pas un complot macho mais une convention pour l’unité.
Avant, l’accord de proximité (exemple : « le bol et la tasse bleues ») semait le chaos ; le masculin est devenu le neutre générique pour simplifier.
Preuve ? « Homme » avec majuscule (Homme) désigne l’humanité entière, femmes incluses (Droits de l’Homme = droits humains) ; minuscule (un homme) pour le mâle.

Le français unifie ; le wokisme divise.
À Bordeaux, stoppons ces délires gauchistes qui morcellent notre culture.
Visibiliser les femmes ? Oui, dans un patrimoine commun, sans cases inutiles ! Hommes, femmes (Laïka !) : un héritage pour tous (et non toustes !).
Bordeaux doit rayonner par un patrimoine uni, loin des délires woke !
Virginie Bonthoux Tournay