Alors que Pierre Hurmic se présente comme le champion de l’écologie concrète, son projet phare de solarisation des toits municipaux subit un revers retentissant. La liquidation judiciaire d’EverWatt, l’entreprise choisie pour installer 6 500 panneaux photovoltaïques sur la base sous-marine, compromet un investissement de 5,7 millions d’euros d’argent public. Ce n’est pas un simple contretemps technique : c’est la preuve d’une gestion imprudente et incompétente qui pèse lourdement sur les contribuables bordelais. 

Annoncé avec éclat en septembre 2024, ce projet visait à équiper 13 000 m² de toiture pour produire une énergie locale, représentant près d’un quart de l’objectif ambitieux de 60 000 m² solarisés d’ici 2026. Pierre Hurmic a même posé symboliquement le premier panneau le 1er juillet 2025 – une semaine seulement avant que le tribunal de Paris ne prononce la liquidation d’EverWatt, en cessation de paiements depuis le 31 mars 2025.  Malgré une levée de fonds de 34 millions d’euros en 2023 auprès du fonds Conquest, l’entreprise n’a pas tenu, laissant la ville face à des retards inévitables et des pertes financières potentielles.

Cofinancé par la ville de Bordeaux, la Région Nouvelle-Aquitaine et le fonds européen FEDER, ce projet repose largement sur les impôts et contributions des Bordelais, sans garantie de rentabilité sans subventions massives. Les coûts d’adaptation du toit, les études préalables et d’éventuels acomptes risquent de représenter des millions d’euros dilapidés, sans transparence de la mairie sur l’ampleur réelle des pertes.

Ce fiasco n’est pas un cas isolé. Sous la mandature de Pierre Hurmic, les projets majeurs s’enlisent : retards récurrents, choix d’opérateurs défaillants et absence criante de vérifications financières préalables. L’adjoint au maire, Laurent Guillemin, rejette la faute sur les politiques nationales, mais c’est bien la municipalité qui a sélectionné EverWatt sans anticiper ses fragilités financières. À six mois de la fin de son mandat, Pierre Hurmic échoue à concrétiser son totem écologique, mettant en péril l’objectif de 41 % d’autonomie énergétique pour Bordeaux.

Bordeaux ne peut plus se permettre cet amateurisme. En tant que candidate à la mairie, je m’engage à offrir une gestion rigoureuse, transparente et efficace. Mes engagements pour Bordeaux :

• Audit immédiat des contrats municipaux pour éviter les partenariats hasardeux et protéger l’argent public.
• Développement durable réaliste : collaborer avec des opérateurs fiables, imposer des clauses de performance strictes et respecter les contraintes Unesco sans en faire une excuse.
• Autonomie énergétique accessible : atteindre les objectifs solaires sans surcoûts inutiles, en favorisant l’innovation locale et en réduisant la dépendance aux subventions instables.
• Transparence totale : publier les bilans financiers détaillés de tous les projets verts pour que les Bordelais sachent précisément où va leur argent.

Pierre Hurmic a démontré qu’il n’est pas à la hauteur des défis de Bordeaux. Il est temps de tourner la page pour une ville dynamique, résiliente et gérée avec excellence. Je suis prête à relever ce défi avec sérieux, compétence et détermination, pour un Bordeaux qui rayonne à nouveau.

Rejoignez-moi pour bâtir un avenir d’excellence.

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