NON À LA TARIFICATION SOLIDAIRE DU STATIONNEMENT : UNE TAXE DÉGUISÉE QUI DISCRIMINE LES BORDELAIS ET PÉNALISE LA MOBILITÉ !
Bordeaux, ville (autrefois) dynamique et attractive, mérite une politique de stationnement pragmatique, équitable, et non pas une nouvelle couche de réglementations punitives.
L’article d’actu Bordeaux publié aujourd’hui, illustré par une carte des zones payantes et gratuites ainsi qu’une photo de stationnement payant dans nos rues, révèle que la municipalité écologiste de Pierre Hurmic envisage sérieusement d’étendre les zones de stationnement payant, conditionnée à la mise en place d’une "tarification solidaire". Pierre Hurmic l’avait déjà évoqué en 2020 lors de sa campagne électorale, il l’appliquera s’il devait repasser en 2026… Cette mesure, qui n’a toujours pas vu le jour en raison de contraintes techniques et du respect du RGPD, n’est qu’un prétexte pour taxer davantage les automobilistes et continuer à transformer notre ville en un espace hostile aux conducteurs.
Rappelons que cette "tarification solidaire" – qui adapterait les tarifs aux revenus des ménages, aux types de véhicules et aux zones – n’est pas une innovation bienveillante, mais une forme de discrimination fiscale. Elle s’inscrit dans la lignée des politiques anti-voitures menées par la majorité municipale, comme la surtaxe sur les SUV mise en place en mai 2025, que j'avais déjà dénoncée dans un communiqué du 24 janvier 2025. Cette surtaxe, qui pénalise jusqu’à 30 % les véhicules de plus de 1,6 tonne sans égard à leur niveau d’émission réel, viole le principe d’égalité devant l’impôt et encourage même des actes de vandalisme, comme les dégonflages de pneus observés. Je refusons cette logique qui divise les Bordelais en fonction de leur véhicule ou de leurs revenus, au lieu de résoudre les vrais problèmes de mobilité.
Regardons ailleurs en France : les villes qui ont déjà adopté une tarification solidaire pour le stationnement sont toutes gouvernées par des maires de gauche ou écologistes, souvent issus du Parti Socialiste (PS) ou d’Europe Écologie Les Verts (EELV). À Nantes (Johanna Rolland, PS), Lille (Arnaud Deslandes, PS, sous l’héritage de Martine Aubry), Rennes (Nathalie Appéré, PS), Chambéry (Thierry Repentin, PS), Lyon (Grégory Doucet, EELV) ou encore Grenoble (Éric Piolle, EELV), ces systèmes ont été mis en place depuis 2024, avec des réductions allant jusqu’à 90 % pour les ménages modestes, mais au prix d’une complexité administrative accrue et d’une collecte de données personnelles intrusive. Ces expériences montrent que cette approche, loin d’être neutre, s’inscrit dans une idéologie qui priorise la restriction sur l’innovation, augmentant les coûts pour les classes moyennes tout en ne résolvant pas le manque de places.
Je m’oppose fermement à cette tarification solidaire, qui n’est qu’une taxe supplémentaire masquée sous un vernis social. Elle élargirait les zones payantes (déjà étendues à Chartrons Sud, la Bastide et Caudéran-parc Bordelais ces dernières années), aggravant les problèmes de "voitures ventouses", d’encombrement des trottoirs et de pollution sans offrir de vraies alternatives. Au lieu de punir les automobilistes, Bordeaux a besoin de solutions concrètes et constructives pour fluidifier la circulation et améliorer la qualité de vie :
- Créer plus de places de stationnement : développer et améliorer les parkings souterrains mais aussi en surface, en partenariat avec les acteurs privés pour accélérer les projets.
- Renforcer les transports en commun sans pénaliser les voitures : accélérer les extensions de tramways vers les communes périphériques, tout en maintenant la liberté de circuler.
- Supprimer l'imposition de restrictions discriminatoires basées sur les revenus ou les types de véhicules.
- Mettre fin à la piétonisation à marche forcée : revoir les zones piétonnes imposées sans concertation, qui entravent l’accès des usagers, pour rétablir un équilibre entre piétons et automobilistes dans l’intérêt général.
- Abandonner les mesures punitives : je mettrai fin à la surtaxe SUV et aux extensions payantes, en optant pour des zones bleues temporaires dans les secteurs gratuits actuels, gérées efficacement sans surcoût policier excessif.
En tant que candidate Reconquête aux élections municipales de Bordeaux en 2026, je défends une ville où la mobilité est un droit, non un privilège taxé. Pierre Hurmic et son équipe ont transformé Bordeaux en un laboratoire d’immobilité douce, pénalisant les familles, les travailleurs et les commerçants. Il est temps de changer de cap : pour une Bordeaux mobile et prospère, sans discrimination ni taxes inutiles.
Rejoignez-moi pour reconquérir votre liberté de mouvement !